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Aug 27, 2023

Le système électoral Smartmatic a-t-il été truqué ?

Le 3 novembre 2022, Eliseo Rio Jr., Augusto Lagman et Franklin Ysaac ont déposé une « requête urgente politiquement neutre » auprès de la Cour suprême, alléguant qu'il était « hautement improbable, voire impossible », de compter plus de 20 millions de voix lors du premier scrutin. heure – de 19 heures à 20 heures – après la clôture des bureaux de vote lors de l'élection présidentielle du 9 mai 2022. Depuis lors, les médias traditionnels et sociaux ont furieusement soulevé cette question intrigante sous diverses formes et nuances : le système électoral Smartmatic acheté par la Commission électorale (Comelec) est-il vulnérable au truquage, au piratage, à la tricherie, à la fraude et/ou au préchargement ? de données ?

PENDANT CETTE ÉLECTION (ET BEAUCOUP D'AUTRES), les électeurs ont ombré les ovales à côté des noms des candidats sur les bulletins de vote imprimés. Les bulletins de vote remplis ont ensuite été insérés dans des machines à compter les votes (VCM) qui compilaient automatiquement les votes exprimés et imprimaient les résultats des élections (ER) qui étaient distribués à la Comelec et à d'autres entités électorales.

Après la clôture du scrutin à 19 heures, les VCM étaient censés transmettre électroniquement et de manière transparente les résultats à trois points de vote. Inventé par Smartmatic, le système a produit des résultats quasi instantanés, mais les électeurs n'ont pas pu assister au dépouillement des votes ni à la transmission des résultats.

Les pétitionnaires affirment qu'il était tout simplement impossible pour les VCM de compter et de transmettre en une heure seulement plus de 20 millions de votes aux serveurs de transparence (qui, à leur tour, étaient la source de la compilation publique des résultats), ce qui implique que les résultats ont été été truqués ou préchargés dans les VCM.

Les pétitionnaires ont demandé (1) une ordonnance d'interdiction temporaire (TRO) « enjoignant aux défendeurs de cesser et de s'abstenir de [effectuer] tout acte susceptible de modifier/effacer/supprimer toute partie ou la totalité de l'intégrité historiquement importante du journal de données d'abonné/de cybertrafic. /détails de l’enregistrement de l’appel… transmis de 19 heures à au moins 21 heures le 9 mai 2022 ; » (2) « Après audience prévue avant le 9 novembre 2022 », l’émission « d’une ordonnance accessoire d’injonction préliminaire obligatoire… » ordonnant à la Comelec et aux sociétés de télécommunications privées intimées (Smart, Globe et Dito) « de remettre des copies fidèles de leurs dossiers respectifs. /les détails desdites données historiquement importantes directement et exclusivement à l'Honorable Cour Suprême ; et (3) Après audition régulière, un bref de mandamus final… ordonnant aux intimés de préserver pour la postérité lesdites données historiquement importantes.

D'après ce qui précède, ces conclusions semblent indubitables : (A) La pétition est devenue sans objet et académique parce que, selon ses propres allégations, les remèdes demandés sont limités dans le temps. La prière 1 demande un TRO instantané qui, selon la prière 2 – « après audition en bonne et due forme avant le 9 novembre 2022 » – devrait être suivi d'une « injonction obligatoire préliminaire ». Les pétitionnaires voulaient une action immédiate dans les six jours suivant le dépôt de la demande, du 3 au 9 novembre 2022. Je ne peux pas blâmer la Cour. Il était en congé régulier pour la Toussaint et les 5 et 6 novembre étaient respectivement samedi et dimanche. Depuis le dépôt de la requête jusqu'à la rédaction de ces lignes, la Cour est restée silencieuse, ce qui implique, à mon humble avis, un refus des deux prières.

(B) Sur la prière 3, la pétition n'a pas démontré que la conservation « pour la postérité desdites données historiquement importantes » est un devoir ministériel ou obligatoire de la Comelec et des opérateurs de télécommunications privés. En vertu du Règlement de la Cour (Règle 65, Section 3), le mandamus ne peut être utilisé que si les défendeurs « négligent illégalement l’accomplissement d’un acte que la loi prescrit spécifiquement comme un devoir… »

BIEN QUE, À mon humble avis, l'avenir de la pétition soit sombre, je peux pourtant voir trois rayons de lumière : premièrement, la Cour peut, à sa seule discrétion, assouplir le règlement de la Cour et exiger que la Comelec et les autres défendeurs commentent la pétition. , sans forcément y donner le temps nécessaire.

Deuxièmement, le trio peut modifier leur pétition, ou mieux encore, la retirer et en déposer une nouvelle pour interdire à la Comelec d'utiliser le système Smartmatic lors des prochaines élections, car il est vulnérable au truquage, au piratage, à la tricherie, à la fraude et/ou préchargement des données. La nouvelle pétition doit être étayée par des faits et des vérités, et non par de simples allégations, soupçons ou spéculations. Je dis cela à cause d'un prétendu aveu POST FACTO de la Comelec - un aveu qui n'a été fait que récemment par les médias et donc non inclus dans la pétition originale - que les 20 millions de votes en question n'ont pas été transmis par les opérateurs de télécommunications, comme le prétendent les pétitionnaires et le public a été amené à croire, mais via une « adresse de protocole Internet unique et privée 192.168.0.2 ».

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